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Mar.

Exposition “Alfredo Müller, artiste européen”



Dates et horaires

Le vendredi 6 mars 2020
Consulter notre site internet ou le programme pour les horaires détaillés



Lieu

Place du Général De Gaulle
67700 Saverne

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L'événement

Exposition

Alfredo Müller n’est pas un inconnu en Alsace : au cours des dernières années, divers aspects de son oeuvre ont été abordés à l’Istituto Italiano di Cultura de Strasbourg et il y a deux ans, une double exposition dans les locaux de l’Istituto et du Consulat général de Suisse à Strasbourg a accompagné la publication du catalogue raisonné de l’oeuvre peint de l’artiste.
Dans la cité de Louise Weiss et Jean de Pange, un choix d’oeuvres en majorité inédites et présentées dans leur contexte journalistique suit le parcours de l’artiste européen trop tôt à la poursuite d’un rêve qui se joue des frontières.

Exposition
Alfredo Müller, artiste européen
Musée du château des Rohan de Saverne
6 mars-15 juin 2020

Ouverture : mercredi à vendredi 14h-18h. Samedi et dimanche 10h-12h, 14h-18h
Fermeture hebdomadaire lundi et mardi ainsi que les 10 avril et 1er mai

Cinq visites guidées sont prévues (à 15h) :
Dimanche 8 mars
Dimanche 29 mars
Dimanche 19 avril
Samedi 9 mai
Samedi 13 juin

Vernissage officiel en présence du nouveau maire :
Vendredi 17 avril, 18h30

Conception et réalisation :
Hélène Koehl, présidente, Les Amis d’Alfredo Müller, commissaire de l’exposition
Gabrielle Feyler, conservatrice, Musée du château des Rohan de Saverne

Scénographie : HRImpression

Contact : 03 88 71 63 95 ; musee.rohan@mairie-saverne.fr

«Accueillir à Saverne une exposition consacrée au peintre et graveur toscan Alfredo Müller trouve tout son sens dans une ville qui honore déjà la mémoire des deux grands Européens que furent Louise Weiss et Jean de Pange.
Malgré des parcours très différents, Alfredo Müller, Louise Weiss et Jean de Pange partagent une culture européenne commune. Tous trois parlent plusieurs langues et appartiennent à des familles ouvertes sur l’Europe. Issu d’une famille de négociants établie à Livourne et aux racines suisses, britanniques, germaniques, maltaises, moraves et françaises, Alfredo Müller parle l’italien, le français, l’anglais et l’allemand ainsi que le patois livournais.
Mais contrairement à Louise Weiss et Jean de Pange dont l’engagement européen a été reconnu positivement dans les années 1920, Alfredo Müller est victime des nationalismes qui
ont mené à la Première Guerre Mondiale. Il est critiqué partout. En Italie, on lui reproche sa francophilie. En France, il est considéré comme un artiste étranger. Cependant, Alfredo Müller apparaît aujourd’hui comme le symbole de cet esprit transnational et multiculturel considéré par Jean de Pange comme l’idéal européen. Selon lui, l’Europe ne pouvait être faite que par des bilingues ».
Gabrielle Feyler, conservatrice, Musée du château des Rohan de Saverne
Le musée du château des Rohan de Saverne et l’association Les Amis d’Alfredo Müller (Strasbourg) proposent une exposition de soixante-dix pièces, dont vingt-et-une peintures, quarante oeuvres sur papier, neuf documents, en grande partie inédites.
Sur l’artiste et son oeuvre
Le choix des oeuvres et des documents mélange intentionnellement oeuvres sur papier et peintures, périodes italiennes et françaises qui dévoilent la personnalité singulière de l’oeuvre par-delà la diversité des techniques, des thèmes, des temps et des lieux. Fidèle aux maîtres de la Renaissance de sa Toscane natale, l’artiste ne renie aucune des écoles qu’il a côtoyées.
« Il est satisfait quand une de ses figures évoque par le geste, la ligne ou l’expression l’exemple de quelque grand maître ou prend la saveur d’une vieille estampe » s’amusait Mario Tinti en 1918.
Quelques années plus tard, Luigi Bonelli liait la gerbe : « La réussite de cette peinture est que les écoles par lesquelles il est passé de Gordigiani à Cézanne montrent clairement leurs traits caractéristiques unis par la forte personnalité de l’artiste en un harmonieux entrelacs comme les fils d’une étoffe »,
« L’art de peindre ne s’explique pas » répondait Alfredo Müller à son galeriste milanais en 1922 ; et comme une invitation à élargir le regard au-delà des frontières : « Demande-t-on à un pigeon pourquoi il traverse des contrées inconnues et des distances immenses et arrive à la maison ?»
Sur le parcours de l’exposition :
Permanence et évolution
Face à l’entrée, de part et d’autre de quatre grandes frises Art Nouveau (1903), le visiteur pourra comparer des natures mortes, paysages et portraits de femmes datant, les uns de la période française 1895-1912, les autres de la période toscane 1913-1932.
Variations sur un thème
Des peintures et gravures illustrent quatre thèmes dévoilant, chacun, un aspect de la personnalité de l’artiste, de ses obsessions et de ses codes de lecture : l’antique, le théâtre, la poésie, la musique appartiennent depuis l’enfance à son imaginaire. Dans les vitrines, des oeuvres de petit format, des esquisses, des publications illustrées, des extraits de presse, le portfolio de portraits de musiciens édité par Die Insel à Berlin en octobre 1900, complètent l’accrochage.

Hélène Koehl, présidente, Les Amis d’Alfredo Müller, commissaire de l’exposition

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Terminé en 2020
Organisé par